Les temps
Schémas des temps :
– J’allais prendre le train quand je me suis aperçu que j’avais oublié mon sac
– Le train vient d’arriver à la gare, je vais le prendre, comme ça je ne serai pas en retard.
– Les trains sont presque toujours à l’heure au Japon
La construction des temps :
Dans la logique linguistique, le temps nous appartient ou alors, nous sommes liés
Ex :
– Je mange une pomme. (J’ai une pomme, alors je la mange)
– J’ai mangé une pomme. (Je n’ai plus la pomme, la possession est avant le verbe)
– Je mangerai une pomme. (La possession vient après le verbe)
– Je pars au travail le matin de bonne heure. (La possession n’a pas d’importance, j’évolue avec le temps)
– Je suis parti au travail de bonne heure. (Le matin qui vient de passer ne m’appartient pas !)
– Je partirai demain matin de bonne heure. (Le futur se construit toujours avec la possession, cas il nous appartient !)
L’image du futur qui se conjugue avec l’auxiliaire avoir que l’on met à la fin du verbe à l’infinitif donne l’impression d’ajouter cette possession en fin d’action. Pour le passé, nous avons la même image qui se place avant l’action, ce qui nous oblige de posséder avant de faire.
Il est donc important de bien connaitre la conjugaison au présent du verbe avoir et celle du verbe être.
L’auxiliaire a donc une place importante avant ou après le verbe selon le temps.
Pour le passé composé, le verbe ne reste pas à l’infinitif, il faut le transformer selon le groupe auquel il appartient.
Les verbes Aller et Venir sont utilisés pour les temps proches du présent.
Ces deux verbes permettent de préciser les moments de l’action précisée par le verbe placé après à l’infinitif.
L’imparfait fait appel à une possession qui est plus longue dans le temps sans être vraiment définie. Cela rappelle alors l’auxiliaire avoir allongé dans l’écriture, mais qui coupe le verbe dans sa terminaison.
Construire un verbe à l’imparfait en partant du présent :

On peut aussi utiliser des façons différentes dans les temps.
Imaginons que ces deux actions soient dans le futur. (Manger la pomme est au passé comparé au fait de boire un café, mais les deux sont dans le futur.)
– Je boirai un café quand j’aurai mangé une pomme.
Imaginons que ces deux actions soient dans le passé. (Manger la pomme est au passé plus ancien comparé au fait de boire un café.)
– J’avais mangé une pomme quand je buvais un café. (En train de boire un café)
– J’avais mangé une pomme quand j’ai bu un café. (Les deux actions sont passées)
Le conditionnel
On utilise le conditionnel quand une action a besoin d’une condition.
Ex:
Avoir une pomme est une condition pour pouvoir la manger.
On peut dire quand c’est possible matériellement :
– J’ai une pomme, je la mange.
Dans le cas où nous n’avons pas de pomme, mais que nous imaginons la situation.
(Nous n’avons pas la pomme mais…)
– Si j’avais une pomme, je la mangerais.
(Là aussi, la possession de la pomme est au passé comparé au fait de la manger. Cette possession n’est pas réelle, alors elle est utilisée à l’imparfait et la manger est utilisé comme au futur qui est lié à l’imparfait.)
(On peut imaginer un passé qui n’a pas eu lieu, mais que l’on regrette…)
Si j’avais eu une pomme, je l’aurais mangée.
Essayez un exercice sur cette page :