La gentillesse
Le policier Lawrence Deprimo travaille habituellement dans West Village à New York, mais le soir du 14 novembre il est en poste dans le quartier de Times Square. Et il croise un SDF, pieds nus. «Il faisait froid et les pieds de cet homme étaient couverts de cloques. J’avais deux paires de chaussettes et j’avais encore froid», a raconté Lawrence Deprimo au New York Times.
Initiative
Le policier entre alors dans un magasin de la 7e avenue pour lui acheter des chaussures chaudes et revient pour les lui offrir. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais, c’était sans compter Jennifer Foster, une touriste de l’Arizona qui a pris une photo du policier à genoux et du SDF en train d’enfiler ses nouvelles chaussures. Après ses vacances, de retour chez elle, elle envoie le cliché à la police new-yorkaise qui l’a ensuite diffusée sur sa page Facebook. Résultat: près de 20.000 commentaires sur la photo et plus de 315.000 « likes ».
Les internautes de cette page, habituellement réservée aux «photos de prises d’armes, de cérémonies de remise de prix et du préfet de police», note le quotidien américain, se sont passionnés pour cette histoire de solidarité. «C’est sans aucun doute le post le plus viral», a affirmé au New York Times Barbara Chen, la porte-parole de la police new-yorkaise qui a participé à la page Facebook.
Aussi
Ce n’est pas la première fois que ce type de réactions, face à l’acte d’un ou plusieurs individus, apparaissent sur Internet. En juin 2012, une vidéo postée sur YouTube d’une grand-mère se faisant agresser verbalement par des jeunes dans un bus, a créé une vague de «vidéos de soutien, de révolte, de commisération sur Internet… Et un habitant de Toronto, Max, a lancé une opération de récolte de fonds sur le site Indie gogo.com. Le but était de réunir suffisamment d’argent pour permettre à cette grand-mère, Karen Klein, de prendre sa retraite et de s’offrir des vacances», racontait Slate.fr.
Au final, les internaute sont réuni plus de 700.000 dollars pour la femme du bus, de quoi s’offrir bien plus que des chaussures. Il suffit d’y mettre un peu du sien… et si cela pouvait faire réfléchir les gouvernements…